Omega European Masters Golf 2018
Publié : 10 févr. 2019 14:03
Pour le partage.
Comme chaque année, j'ai pu suivre ce tournoi de golf majeur en Suisse, le seul à même de réunir l'élite du golf mondial. Quand je dis élite, c'est parfois plus un voeux pieux qu'une réalité, les plus grands champions ne se déplaçant à Crans-Montana que sur invitation d'un sponsor. Les autres sont moins intéressés qu'il y a quelques années, où les têtes d'affiche étaient légion. Actuellement, il y a des joueurs intéressants mais pas autant qu'on voudrait bien.
La photo de golf a cela de particulier qu'elle se déroule dans une ambiance extrêmement calme et que tout déclenchement survenant avant l'impact vous fera au mieux essuyer une remarque acerbe du joueur ou de son porteur de sac (caddie), au pire une exclusion du terrain manu-militari par les Securitas autour du terrain. C'est arrivé cette année... Il est donc impératif de ne déclencher qu'apres l'impact et comme la vitesse du club sur la balle avoisine les 250 km/h, il faut être réactif.
L'autre aspect de la photo de golf, c'est qu'elle se déroule sur 4 jours, souvent dans des paysages magnifiques, parfois sous la pluie, et qu'il faut donc essayer d'inclure dans la composition cet environnement et, dans la mesure du possible, ne pas exclusivement se concentrer sur les joueurs et rien d'autre. En regardant mes images de ces dernières années (voici plus de 30 ans que je m'amuse à cet exercice), j'ai vu une certaine évolution de ce côté. Et puis bien entendu, comme toute photo de sport, l'arrière-plan est au moins aussi important si ce n'est plus que le sujet lui-même.
Nouvel élément de cette année, l'avènement des boitiers mirrorless qui apportent un bénéfice significatif par leur silence absolu de fonctionnement. Tout n'est cependant pas rose, nous y reviendrons.
On commence donc avec la star de la compétition, amenée à grand frais par Omega, l'américain John Daly. Connu pour être à son époque le plus long frappeur sur les terrains, il n'a cependant jamais accédé des places de choix au classement mondial. Il est aussi connu pour ses look excentriques et ses problèmes d'alcool. En le voyant jouer, on se dit que le temps est cruel. Gros bouillu n'a pas passé le cut et a terminé la compétition tellement fatigué, en ne terminant pas ses swings, que le dernier des séniors du club local aurait encore pu lui montrer comment jouer. Assez pitoyable au final.
John Daly, 2e jour, trou no 2.
On continue avec le même joueur, à la peine sur le trou no 9, long de 595m (le plus long que je connaisse). Un petit essai avec mon 85mm avec lequel je me suis souvent amusé pendant ce tournoi, en créant des effets de perpectives particuliers avec sa très faible profondeur de champ.
On abandonne bouillu pour un autre joueur de même calibre mais autrement plus charismatique et performant, Andrew Johnston, surnommé "Beef". Détail amusant, après chaque coup, son fan club hurle "BEEEEEEEF" ce qui sur un terrain de golf a l'immense mérite de décoincer un peu l'ambiance.
Andrew Johnston, dernier jour, trou no 5.
Ces 3 images ont été prises avec mon petit Sony Alpha 7 III, capable d'un déclenchement totalement silencieux à 10 i/s. On a parfois évoqué certaines déformations des éléments mobiles des sujets avec ce mode de prise de vue. On peut déjà en avoir une petite idée avec la balle de Beef, passablement déformée et ovoïde. Un autre exemple assez caricatural. Je vous montre cette image, non pas pour une qualité photographique quelconque, mais pour vous montrer la déformation impressionnante du club. On a plus l'impression qu'il s'agit de hornuss que de golf. Donc, pour utiliser le mode silence, il faut qu'il y ait un mouvement le moins rapide possible sans quoi des déformations apparaissent et rendent l'image inutilisable.
Passage maintenant à quelques paysages. J'avoue avoir eu un peu de chance avec le temps. Généralement c'est assez sec mais sur 4 jours, on peut être passablement rincé, d'autant que le temps change assez vite en montagne. Il faut être prévoyant et parfois se trimbaler avec un équipement de pluie plié.
Lee Westwood, 3e jour, trou no 7.
Comme chaque année, j'ai pu suivre ce tournoi de golf majeur en Suisse, le seul à même de réunir l'élite du golf mondial. Quand je dis élite, c'est parfois plus un voeux pieux qu'une réalité, les plus grands champions ne se déplaçant à Crans-Montana que sur invitation d'un sponsor. Les autres sont moins intéressés qu'il y a quelques années, où les têtes d'affiche étaient légion. Actuellement, il y a des joueurs intéressants mais pas autant qu'on voudrait bien.
La photo de golf a cela de particulier qu'elle se déroule dans une ambiance extrêmement calme et que tout déclenchement survenant avant l'impact vous fera au mieux essuyer une remarque acerbe du joueur ou de son porteur de sac (caddie), au pire une exclusion du terrain manu-militari par les Securitas autour du terrain. C'est arrivé cette année... Il est donc impératif de ne déclencher qu'apres l'impact et comme la vitesse du club sur la balle avoisine les 250 km/h, il faut être réactif.
L'autre aspect de la photo de golf, c'est qu'elle se déroule sur 4 jours, souvent dans des paysages magnifiques, parfois sous la pluie, et qu'il faut donc essayer d'inclure dans la composition cet environnement et, dans la mesure du possible, ne pas exclusivement se concentrer sur les joueurs et rien d'autre. En regardant mes images de ces dernières années (voici plus de 30 ans que je m'amuse à cet exercice), j'ai vu une certaine évolution de ce côté. Et puis bien entendu, comme toute photo de sport, l'arrière-plan est au moins aussi important si ce n'est plus que le sujet lui-même.
Nouvel élément de cette année, l'avènement des boitiers mirrorless qui apportent un bénéfice significatif par leur silence absolu de fonctionnement. Tout n'est cependant pas rose, nous y reviendrons.
On commence donc avec la star de la compétition, amenée à grand frais par Omega, l'américain John Daly. Connu pour être à son époque le plus long frappeur sur les terrains, il n'a cependant jamais accédé des places de choix au classement mondial. Il est aussi connu pour ses look excentriques et ses problèmes d'alcool. En le voyant jouer, on se dit que le temps est cruel. Gros bouillu n'a pas passé le cut et a terminé la compétition tellement fatigué, en ne terminant pas ses swings, que le dernier des séniors du club local aurait encore pu lui montrer comment jouer. Assez pitoyable au final.
John Daly, 2e jour, trou no 2.
On continue avec le même joueur, à la peine sur le trou no 9, long de 595m (le plus long que je connaisse). Un petit essai avec mon 85mm avec lequel je me suis souvent amusé pendant ce tournoi, en créant des effets de perpectives particuliers avec sa très faible profondeur de champ.
On abandonne bouillu pour un autre joueur de même calibre mais autrement plus charismatique et performant, Andrew Johnston, surnommé "Beef". Détail amusant, après chaque coup, son fan club hurle "BEEEEEEEF" ce qui sur un terrain de golf a l'immense mérite de décoincer un peu l'ambiance.
Andrew Johnston, dernier jour, trou no 5.
Ces 3 images ont été prises avec mon petit Sony Alpha 7 III, capable d'un déclenchement totalement silencieux à 10 i/s. On a parfois évoqué certaines déformations des éléments mobiles des sujets avec ce mode de prise de vue. On peut déjà en avoir une petite idée avec la balle de Beef, passablement déformée et ovoïde. Un autre exemple assez caricatural. Je vous montre cette image, non pas pour une qualité photographique quelconque, mais pour vous montrer la déformation impressionnante du club. On a plus l'impression qu'il s'agit de hornuss que de golf. Donc, pour utiliser le mode silence, il faut qu'il y ait un mouvement le moins rapide possible sans quoi des déformations apparaissent et rendent l'image inutilisable.
Passage maintenant à quelques paysages. J'avoue avoir eu un peu de chance avec le temps. Généralement c'est assez sec mais sur 4 jours, on peut être passablement rincé, d'autant que le temps change assez vite en montagne. Il faut être prévoyant et parfois se trimbaler avec un équipement de pluie plié.
Lee Westwood, 3e jour, trou no 7.